Le Legal Spot
La désignation d’un délégué à la protection des données, également appelé DPO ou data protection officer, n’est pas toujours obligatoire pour les entreprises. Le RGPD précise les cas dans lesquels le DPO est obligatoire et prévoit des sanctions en cas de manquement (amende administrative d’un maximum de 10 millions d’euros ou 2 % du chiffre d’affaires). Retour sur les cas dans lesquels il faut nommer un DPO et sur les conditions de cette désignation.
Le DPO est la personne chargée de conseiller et d’accompagner l’organisme qui l’a désigné. Il occupe donc une position centrale dans la mise en conformité au RGPD de votre organisme.
En particulier, il a pour mission :
Le DPO doit pouvoir agir en toute indépendance et exercer ses fonctions sans conflits d’intérêts en cas de cumul de sa qualité de DPO et d’un autre poste. À ce titre, il ne doit pas recevoir d’instructions dans le cadre de l’exercice de ses missions de DPO. De même, il ne peut être sanctionné ou relevé de ses fonctions pour l’exercice de ses missions.